Enfant de Sainte-Croix, François Junod y fréquente l’école technique (aujourd’hui CPNV), puis il fait un apprentissage de restaurateur d’automates chez Michel Bertrand à Bullet et obtient ensuite son diplôme à l’Ecole des Beaux-Arts de Lausanne, section dessin et sculpture.
Il restera dans l’histoire des automates comme l’auteur du premier androïde mécanique à écrire des textes de manière aléatoire. Contrairement à l’andoïde « traditionnel », son Pouchkine n’écrit pas un texte selon une séquence « pré-programmée ». Il puise aléatoirement dans le réservoir de mots à sa disposition et combine ceux-ci librement afin de composer un Haïku. La nouveauté réside dans le fait que l’on ne peut pas prédire quel poème l’automate va écrire. Voir le film réalisé par Alain Margot sur Youtube.
François Junod avoue volontiers sa prédilection pour les automates modernes où il se sent plus libre de créer. Il est notamment l’auteur de “l’Ange”, l’automate volant au-dessus de l’escalier du musée qui fut sa première commande publique. D’autres travaux suivront, tant pour les privés que pour des collectivités publiques.
Son travail a été couronné par le Prix Gaia en 2011 et il a reçu le Prix culturel vaudois « Arts appliqués » en 2013.